Voir dans la colonne de gauche le lien sur la loi NOME
Début juin 2010, les parlementaires auront entre les mains l’avenir du service public de l’électricité.
En effet, débutera dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi Nome, soit la
Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, concoctée par le gouvernement.
Le principe en est simple : constatant que la concurrence ne fonctionne pas - plus de 96 % des Français restent fidèles à l’opérateur historique (EDF) -, le gouvernement a décidé de la créer…
artificiellement.
Si la loi passe, à partir du 1er janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses concurrents jusqu’à 25 % de sa production d’électricité.
Un véritable hold-up ! Les fournisseurs d ‘électricités vont se voir offrir un quart de la production, que les Français ont déjà payé avec leur facture, pour qu’ils
puissent réaliser des profits, au seul bénéfice de leurs actionnaires.
C’est une première d’obliger une entreprise, dans le monde de la concurrence libre et non faussée, à céder une partie de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou pas du tout
d’électricité.